Longtemps, le parfum a été le signe qu'on devenait une femme ; une dame, même. On ouvrait son premier flacon, offert en grande pompe par sa mère, vers seize ou dix-sept ans ; rarement avant. C'était un rite, un peu comme son premier soutien-gorge ou sa première boîte de tampons. Aujourd'hui, on se parfume dès qu'on le souhaite ; les bébés ont leur « sent-bon » et, depuis peu, même les les chats et les chiens ont, sans avoir rien demandé, leur fiole. Que Zaza-la-canichette en atteste : se parfumer est devenu un acte moins sophistiqué.
De fait, tu as le choix parmi des centaines d'arômes, de l'eau de toilette
bon marché des grandes surfaces au vrai « ¡us » des parfumeurs et grands couturiers, en passant par toutes sortes d'essences moins connues, eaux de fleurs et nectars grand chic. Ton nez a de quoi flairer des heures durant. Et les flacons de toutes sortes, que tu les aimes modernes, tarabiscotés, en verre ou en fer, font partie intégrante de ton voyage au pays des senteurs.
La grande science exige qu'on se frictionne doucement le cou (derrière les oreilles exactement), les poignets et, de façon générale, tous les endroits du corps qui « chauffent » et sont donc susceptibles de diffuser le parfum : l'intérieur des coudes, derrière les genoux, entre les seins...
Si tu mets tous les jours le même le parfum , au bout de quelque temps, tu auras l'impression de ne plus le sentir, et tu te sentiras obligée d'en mettre une grande quantité pour avoir l'impression de fleurer de la fragrance. A la longue, tu risques vraiment d'en mettre trop. Pour ne pas te lasser, essaye de ne pas te parfumer tous les jours ; fais une trêve du flacon, le week-end par exemple. Ainsi, le lundi, lorsque tu redécouvriras ta senteur favorite, tes narines en couineront de plaisir… (la suite de cet article demain avec lebandjoun.com)
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